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La Théorie de Darwin : Histoire naturelle générale francais

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Extrait :

I.


Darwin nous apprend lui-même comment il a été amené à s’occuper du problème des espèces, combien il a mis de temps à en chercher la solution. C’est en Amérique, et lorsqu’il faisait partie de l’expédition scientifique du Beagle [2], que son attention fut pour la première fois éveillée sur ce point par quelques observations de géographie zoologique et de paléontologie [3]. Dès 1837, il commença de recueillir les faits en rapport avec le sujet de ses méditations ; en 1844, il esquissa les conclusions qui lui apparaissaient comme les plus probables. C’est en 1858 seulement et à propos d’une communication de M. Wallace que, sur la demande d’amis communs, il fit imprimer pour la première fois quelques passages de ses manuscrits [4], Lorsque parut, l’année suivante, la première édition de son livre, Darwin ne la présenta au public que comme un extrait fort abrégé de ses immenses recherches ; il s’engageait à compléter les preuves plus tard. Il a commencé à remplir cette promesse par la publication de deux volumes sur la Variation des animaux et des plantes sous l’influence de la domestication. Si j’insiste sur ces détails, ce n’est pas précisément pour rappeler un historique connu de tous les lecteurs de Darwin, c’est surtout pour montrer la consciencieuse persévérance apportée par l’auteur dans l’édification de son œuvre, pour faire ressortir l’esprit qui a présidé à ce vaste travail. Ce sont des faits que le savant anglais, déjà si riche de son propre fonds, a demandés à tous ses confrères, à toutes les branches de la science. Ces faits se pressent dans le livre où Darwin a exposé l’ensemble de ses idées ; ils sont bien plus multipliés encore dans ses publications récentes, dans ses mémoires. C’est dire combien l’analyse de cet ensemble de travaux serait difficile, si je cherchais en ce moment à faire autre chose que de préciser la doctrine générale et d’en indiquer quelques-unes des principales applications.

Constatons d’abord les limites entre lesquelles Darwin a très formellement circonscrit le champ de ses recherches ; il se distingue par là de quelques-uns des écrivains dont on l’a souvent rapproché. Robinet et de Maillet rattachaient leurs spéculations à tout un système de philosophie ou de cosmogonie. Lamarck omettait, il est vrai, ce dernier point de vue ; mais il cherchait à expliquer la nature même de la vie, admettait des générations spontanées, continuelles, et trouvait dans les êtres simples journellement engendrés le point de départ des organismes animaux et végétaux actuels et futurs. En outre il s’efforçait de montrer que tous les penchans, les instincts, les facultés, observés chez les animaux et chez l’homme lui-même ne sont que des phénomènes dus à l’organisation. En d’autres termes, l’auteur de la Philosophie zoologique prétendait remonter aux origines et aux causes premières. Telle n’est pas l’ambition de Darwin. « Je dois déclarer, dit-il, que je ne prétends point rechercher les origines premières des facultés mentales des êtres vivans, pas plus que l’origine de la vie elle-même. » Quant à la génération spontanée, voici comment il s’exprime en opposant sa doctrine à celle de Lamarck : « J’ai à peine besoin de dire ici que la science dans son état actuel n’admet pas en général que des êtres vivans s’élaborent encore de nos jours au sein de la matière inorganique. » Il se sépare ici de son illustre prédécesseur. En revanche, il s’en rapproche par ses doctrines physiologiques générales. Bien qu’ayant émis récemment des idées toutes personnelles sur le mode de formation des êtres, Darwin est en réalité épigéniste, comme l’était Lamarck, comme le sont tous les physiologistes modernes [5]. Par là, il se sépare radicalement de de Maillet, de Robinet, dont toutes les hypothèses reposent sur celle de la préexistence des germes, et il est vraiment difficile de comprendre comment on a pu comparer ses conceptions aux leurs.

Comme Lamarck aussi, dès le début de son livre, Darwin signale ...


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