Gratuit Darwin et les Théories transformistes ; l’espèce et la race : Histoire naturelle générale Ebook

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Darwin et les Théories transformistes ; l’espèce et la race : Histoire naturelle générale gratuit

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Extrait :

M. Isidore Geoffroy Saint-Hilaire, après avoir comparé dans les moindres détails les doctrines émises relativement à l’espèce depuis Linné et Buffon par les botanistes et les zoologistes les plus éminens [1], résume sa remarquable discussion en des termes qui, dans la bouche du fils d’Étienne Geoffroy, ont une importance qu’on ne saurait méconnaître, une signification trop souvent oubliée. « Telle est l’espèce et telle est la race, dit-il, non-seulement pour une des écoles entre lesquelles se partagent les naturalistes, mais pour toutes, car la gravité de leurs dissentimens sur l’origine et les phases antérieures de l’existence des espèces ne les empêche pas de procéder toutes de même à la distinction et à la détermination de l’espèce et de la race. Tant qu’il s’agit seulement de l’état actuel des êtres organisés (accord d’autant plus digne de remarque qu’il n’existe guère qu’ici), tous les naturalistes pensent de même, ou du moins agissent comme s’ils pensaient de même [2]. » Ces paroles posent nettement la question, et renferment un grave enseignement. Elles nous rappellent que souvent il y a pour ainsi dire deux hommes dans le même naturaliste, selon qu’il étudie le monde organique avec la seule intention de le connaître tel qu’il est, ou qu’il s’efforce d’en scruter les origines pour l’expliquer. Elles nous apprennent que les écoles existent seulement lorsqu’on se place en dehors des temps et des lieux accessibles à l’observation, qu’elles s’effacent dès qu’on rentre dans la réalité. Alors, « de Cuvier à Lamarck lui-même, il n’y a plus qu’une manière de concevoir l’espèce [3]. » C’est que les faits s’imposent aux esprits les plus prévenus ; en présence de ce qui est, il n’est pas possible d’arguer de ce qui pourrait être. Or, à moins de supposer dans les lois générales du monde organique des changemens que rien n’indique, il faut bien admettre que les choses se sont passées autrefois comme elles se passent aujourd’hui, et par conséquent que l’espèce et la race sont de nos jours ce qu’elles ont toujours été. Pour savoir ce que sont ces deux choses telles que les ont comprises Linné comme Buffon, Cuvier aussi bien que Geoffroy Saint-Hilaire et Lamarck, interrogeons donc le présent. Lui seul peut nous éclairer quelque peu sur le passé. Comme j’ai du reste abordé cette question ici même avec détail [4], je serai bref, et insisterai seulement sur quelques considérations nées des dernières controverses auxquelles ont donné lieu quelques faits récemment acquis.


I.


D’après M. Büchner, qui reproduit ici une opinion exprimée par un éminent professeur de Heidelberg, G. Bronn, « l’idée d’espèce ne nous est pas donnée par la nature même. » S’il en était ainsi, on ne trouverait pas un si grand nombre d’espèces portant des noms particuliers chez les peuples les plus sauvages et chez nos populations les plus illettrées. La notion générale de l’espèce est au contraire une de celles qu’on ne peut pas ne point avoir, pour peu que l’on regarde autour de soi. La difficulté est de la formuler nettement, de lui donner la précision scientifique, et cette difficulté est très réelle. Elle tient à ce que l’idée générale repose sur deux ordres de faits de nature fort différente et qui semblent assez souvent être en désaccord. Présentez au premier paysan venu deux animaux entièrement semblables, sans hésiter il les déclarera de même espèce. Demandez-lui si les petits d’un animal quelconque sont de même espèce que ses père et mère, il répondra oui à coup sûr. L’immense majorité des naturalistes pense et parle au fond comme le paysan. Un bien petit nombre seulement n’a vu avec Flourens que le côté physiologique de la question ; d’autres, un peu plus nombreux, entraînés par les habitudes ou forcés par la nature de leurs travaux à ne voir que la forme, se sont placés exclusivement au point de vue morphologique, et parmi eux nous rencontrons quelques paléontologistes ou géologues justement célèbres. Quant aux naturalistes ...




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